Cigarette électronique ego-aro |
Une claire assimilation à la cigarette classique
On n’aurait pas eu besoin que le gouvernement français l’affirme. La teneur de son « plan anti-tabac » est assez explicite. En effet, dans ce « plan », il n’est fait aucune distinction entre la cigarette électronique et la cigarette traditionnelle. Les mesures restrictives s’appliquent aux deux types de produits, sans exception. Il est interdit depuis longtemps en France de faire de la publicité pour la cigarette (traditionnelle). Dans le « plan » de Madame Touraine, cette interdiction concerne aussi bien la cigarette traditionnelle que l’e-cigarette. Ainsi, seuls seront commercialisés en France les paquets dits « neutres », c’est-à-dire tous de même taille, avec la même typographie et sans le logo du fabricant. En outre, à en croire le « plan anti-tabac » français, fumer ou vapoter dans un lieu public, c’est du pareil au même. La première priorité gouvernementale vise donc la protection des mineurs. Fumer et vapoter dans les établissements publics accueillant des mineurs sera interdit, à la fois pour limiter le tabagisme passif mais également pour lutter contre la banalisation du tabagisme par les enfants. La cigarette électronique Montpellier, forte de plus de quinze boutiques, comme dans d’autres villes en France, n’est pourtant pas d’accord avec cette assimilation poussée à la cigarette traditionnelle. Poussée parce que seule l’Australie, pour le moment, interdit la publicité de l’e-cigarette.
Des interdictions partielles
La lutte contre la banalisation du tabagisme n’est pas un fait nouveau. Elle résulte d’une crainte de nombreux gouvernements de voir les enfants essayer de fumer, à la vue des adultes qui fument ou vapotent. Ainsi, on ne pourra ni fumer ni vapoter dans une voiture qui transporte des enfants de moins de douze ans. La même interdiction frappera tout espace public de jeux pour enfants, les transports en commun et les espaces de travail clos. La France assimile la vapeur de l’e-cigarette à la fumée de la cigarette traditionnelle. Mais ces mesures ne sont pas totalement restrictives. Les mesures ne concernent pas entre autres les collèges et lycées, les universités, les bars et restaurants, les gares et aéroports, etc. En somme, certains espaces publics, certains qui ne sont pas clos, sont exclus. L’exclusion des restaurants et des bars ne suit pas la logique de base du « plan anti-tabac » qui, à en croire les propos de Madame Touraine, est « du côté de la santé publique ». Cependant ces omissions sont un souffle pour les affaires. La cigarette électronique Montpellier est libre d’usage dans plusieurs espaces publics. Cela est un bon point pour les vapoteurs, les vendeurs et les propriétaires d’établissements publics commerciaux comme les bars.